Ingénieur environnementaliste : fiche métier complète 

Protéger la planète, ce n’est pas qu’un slogan. Pour certains, c’est une véritable profession. L’ingénieur environnementaliste fait partie de ces experts qui mettent leurs connaissances au service de la protection de la nature. Il évalue les effets néfastes des activités humaines, propose des solutions écoresponsables et accompagne les entreprises ou les collectivités dans leur transition écologique. Que faut-il savoir sur ce métier en plein essor ? 

Qu’est-ce qu’un ingénieur environnementaliste ? 

Ce métier est né de la nécessité de prendre désormais en compte l’environnement dans toutes les étapes des projets de développement. Et ce, qu’il s’agisse de constructions, de productions manufacturières ou de gestion des ressources naturelles. L’ingénieur environnementaliste a pour rôle d’analyser, de comprendre et réduire les impacts liés aux infrastructures, aux industries ou à l’aménagement du territoire. 

Aujourd’hui, le cadre réglementaire évolue et les technologies vertes progressent vite. Il doit être en mesure de s’adapter à des contextes variés et de faire preuve de créativité pour trouver des solutions réalistes, efficaces et respectueuses de la nature. 

Quelles sont ses missions ? 

Son travail commence souvent par une évaluation des risques et des impacts liés à des projets spécifiques. Cette étape lui permet de proposer un diagnostic précis et de mieux comprendre les enjeux à traiter. L’ingénieur environnementaliste développe ensuite des mesures adaptées pour limiter la pollution et préserver les écosystèmes. Cela peut concerner : 

  • La gestion des déchets ; 
  • La réduction de l’émission de gaz à effet de serre ; 
  • L’optimisation de la consommation de l’électricité.  

Il doit alors concevoir des procédés qui réduisent les nuisances ou assurent la protection des sols et des eaux. Aussi, il accompagne les entreprises dans la mise en conformité avec les normes en vigueur. De plus, il les aide à obtenir des certifications (surtout ISO 14001) et assure le suivi des progrès réalisés. Dans ce cadre, il est amené à travailler en étroite collaboration avec les équipes de production et de communication. 

Quelles compétences sont nécessaires ? 

Un ingénieur environnemental doit maîtriser des connaissances approfondies en sciences de la nature, notamment la biologie, la chimie et la physique. Il lui faut, en plus, une excellente compréhension des phénomènes naturels et des mécanismes écologiques.  

C’est grâce à ces prérequis qu’il peut proposer des solutions adaptées aux problématiques spécifiques rencontrées dans les projets. Ce savoir-faire technique doit s’accompagner d’une capacité à travailler avec des outils spécialisés comme : les logiciels de modélisation de l’impact environnemental et les instruments de mesure de la qualité de l’air, de l’eau et des sols. 

Les compétences relationnelles restent également importantes. Ce professionnel est aussi appelé à communiquer avec une grande variété d’interlocuteurs : 

  • Responsables d’entreprises ; 
  • Autorités publiques ;  
  • Chercheurs, ou encore citoyens. 

La pédagogie et l’écoute sont des atouts majeurs pour sensibiliser les autres. Non seulement sur l’importance de la transition écologique, mais également pour les convaincre de l’intérêt de suivre des pratiques durables. Outre ces compétences, il doit savoir travailler en équipe. Ceci parce que les projets impliquent souvent de multiples acteurs (architectes, urbanistes, collectivités locales, etc.). 

Quelle formation pour devenir ingénieur environnementaliste ? 

Devenir ingénieur environnementaliste exige une solide base de connaissances en biologie et en chimie. C’est pourquoi il est en général nécessaire de suivre une formation technique poussée.  

Le parcours commence par un baccalauréat scientifique. Toutefois, le vrai cœur de la formation se situe après le lycée, avec des études supérieures qui mènent vers un diplôme d’ingénieur ou un master spécialisé. 

Les écoles d’ingénieurs proposent des cours en lien avec la gestion des risques, des ressources naturelles, l’énergie et le développement durable. Elles proposent des cursus de cinq ans après le bac, qui combinent théorie, travaux pratiques et stages professionnels.  

Les apprenants apprennent à aborder les problèmes écologiques sous différents angles : techniques, sociaux et économiques. L’idéal est de compléter ce cycle par des certifications afin de se spécialiser davantage. 

Où travaille l’ingénieur environnementaliste et quelle est son évolution de carrière ? 

L’ingénieur environnementaliste peut exercer dans une grande diversité de secteurs et d’organisations, aussi bien dans des structures publiques que privées. Son champ d’action couvre un éventail de domaines. Les bureaux d’études et les cabinets de conseil spécialisés sont des employeurs fréquents. 

Les entreprises manufacturières, notamment l’agroalimentaire, la chimie ou la construction, font appel à lui pour optimiser leurs procédés de travail.   Aussi, il peut travailler dans les grandes ONG ou d’organisations internationales qui œuvrent pour la protection de la nature. 

Au début de sa carrière, il exerce des fonctions techniques, comme la réalisation d’études d’impact ou l’élaboration de solutions écologiques. Au fil du temps, il peut évoluer vers des postes de direction de projets, supervisant des équipes.  

Ceux qui se spécialisent peuvent se concentrer sur des secteurs spécifiques tels que les énergies renouvelables, la gestion des risques, etc. Enfin, ils peuvent aussi évoluer et devenir des experts, des consultants ou des formateurs dans leur domaine. 

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