Comment aider son enfant à concilier ambition et réalité professionnelle après le BAC ?

Après le baccalauréat, de nombreux jeunes nourrissent des ambitions fortes : devenir architecte, cinéaste, entrepreneur ou chercheur. Ces rêves sont légitimes. Toutefois, dans un contexte économique parfois difficile, les réalités du marché du travail imposent des choix plus pragmatiques. Pour les parents, le défi est double : accompagner leur enfant sans brider ses aspirations, et l’aider à construire un projet solide, en accord avec les opportunités professionnelles réelles. Voici comment jouer ce rôle d’accompagnateur lucide et bienveillant.

Comprendre les aspirations de son enfant

Le premier pas consiste à écouter. Lorsqu’un jeune parle de son ambition de devenir ingénieur aérospatial, artiste ou médecin, il exprime plus qu’un métier : il évoque ses passions, ses valeurs, son besoin de se réaliser. Les parents doivent accueillir ces aspirations avec respect, sans jugement.

Les rejeter trop vite peut briser la motivation et créer un climat de méfiance. En prenant le temps de discuter, les parents peuvent comprendre ce qui motive véritablement leur enfant : le désir d’aider, la créativité, l’indépendance ou la recherche de reconnaissance.

Analyser ensemble les débouchés concrets

Une fois les ambitions exprimées, il est utile d’étudier les débouchés de manière réaliste. Par exemple, au Bénin, certaines filières comme l’informatique, le BTP ou l’agroalimentaire recrutent davantage que d’autres secteurs plus saturés. Le ministère de l’Enseignement Supérieur ou l’ANPE publient régulièrement des rapports et guides d’orientation qui permettent de suivre les tendances actuelles du marché de l’emploi. Les parents peuvent proposer à leur enfant de consulter ces données ensemble afin d’éclairer les choix à venir.

Encourager les projets mixtes

Quand une passion ne correspond pas directement à un secteur porteur, il est possible de construire un projet mixte. Un jeune passionné de musique peut se former à la gestion culturelle ou au marketing digital. Un passionné de dessin peut s’orienter vers le design numérique, une branche en forte croissance. Cette approche permet de rester fidèle à soi-même tout en se dotant de compétences utiles et recherchées. Des écoles comme l’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB) forment justement à ces métiers hybrides, où la passion rejoint la technique.

Consulter des professionnels du secteur

Il peut être très utile de rencontrer des professionnels. Les parents peuvent suggérer à leur enfant de poser des questions à des anciens élèves, des enseignants ou des experts qui exercent dans le métier convoité. Cela permet d’avoir un retour honnête sur les parcours possibles, les obstacles à prévoir et les qualités à développer. Des plateformes comme LinkedIn ou les Journées Portes Ouvertes organisées dans certaines écoles supérieures béninoises facilitent ces prises de contact.

Garder une attitude d’ouverture et de soutien

Certains jeunes changent d’avis au fil des mois, découvrent de nouveaux centres d’intérêt ou révisent leurs ambitions à la lumière de leurs premières expériences. Ce processus d’ajustement est normal. Les parents doivent rester disponibles et ouverts à la discussion, même lorsque le projet initial évolue. Garder une posture d’écoute, sans pression excessive, permet à l’enfant de prendre confiance en ses capacités et d’assumer pleinement ses choix.

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