Dialogue parent-enfant : 3 erreurs à éviter lors des discussions sur l’orientation
L’orientation post-bac représente une période décisive pour de nombreux jeunes béninois. Pourtant, beaucoup de parents, malgré leur bonne volonté, commettent certaines erreurs dans leur façon d’aborder le sujet avec leurs enfants. Ces maladresses peuvent engendrer du stress, de l’incompréhension, voire des décisions prises à contrecœur. Voici trois erreurs courantes à éviter pour instaurer un dialogue constructif. 1. Imposer ses propres choix au lieu d’écouter Dans plusieurs familles africaines, le poids des attentes parentales pèse lourd dans les décisions scolaires. Certains parents orientent leur enfant vers une filière jugée « prestigieuse » (médecine, droit, ingénierie), sans tenir compte des aspirations ou des aptitudes réelles du jeune. Selon une enquête menée par l’ONG béninoise CIPCRE-Bénin en 2022, 52 % des étudiants en réorientation universitaire ont déclaré avoir suivi un premier cursus dicté principalement par leurs parents. Cette pression peut conduire à une démotivation ou à un échec académique. Comment éviter cette erreur ? Il faut entamer un dialogue sincère et poser des questions ouvertes : Cela permet de créer un climat de confiance et d’inviter l’enfant à s’exprimer librement. 2. Minimiser les filières peu connues ou artistiques Beaucoup de parents valorisent uniquement les filières dites « classiques » et considèrent les études artistiques, numériques ou techniques comme des voies de dernier choix. Pourtant, ces secteurs recrutent de plus en plus de jeunes talents bien formés. D’après les données de l’Agence Nationale Pour l’Emploi (ANPE Bénin), les métiers du design, de l’audiovisuel, du web et du marketing digital représentent une part croissante des offres d’emploi dans les zones urbaines depuis 2021. Ces filières offrent de véritables débouchés, notamment pour les jeunes créatifs et connectés aux nouvelles technologies. Pourquoi rester ouvert ? Chaque enfant a des compétences différentes. Refuser une filière uniquement parce qu’elle semble incertaine prive parfois le jeune d’une réelle vocation. Mieux vaut se renseigner objectivement sur les débouchés et accompagner l’enfant dans la structuration de son projet. 3. Discuter d’orientation uniquement sous la pression des résultats Trop souvent, les discussions autour de l’avenir commencent uniquement après les résultats du Bac ou suite à une mauvaise note. Ce timing crée un climat de tension et réduit la réflexion à une urgence. Le Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP) recommande, pourtant, d’aborder l’orientation dès la classe de Seconde. Cela permet de découvrir progressivement les filières, les métiers et les formations disponibles au Bénin et ailleurs. Quand et comment en parler ? Il est préférable d’initier le dialogue dès la première année du lycée. Participer ensemble à des salons d’orientation, à des portes ouvertes ou à des rencontres avec des professionnels facilite la prise de décision et diminue l’angoisse.
Comment guider son enfant dans son choix de filière sans l’influencer ? 5 méthodes testées
Après l’obtention du bac, la question de l’orientation devient important. Pour les parents, il est naturel de vouloir aider leur enfant à faire un bon choix. Pourtant, cette volonté peut vite se transformer en pression, voire en manipulation involontaire. Alors, comment accompagner son enfant tout en lui laissant la liberté nécessaire pour construire son propre avenir ? Voici cinq méthodes concrètes, utilisées par des parents, des éducateurs et des spécialistes de l’orientation, qui ont fait leurs preuves. 1. Adopter une posture d’écoute active dès les premières discussions L’écoute active consiste à laisser son enfant parler librement, sans interrompre ni juger ses idées. Il ne s’agit pas seulement de l’écouter, mais de reformuler ses propos pour lui montrer que ses réflexions sont prises au sérieux. Cette attitude crée un climat de confiance dans lequel il ose évoquer ses envies, même s’il sent qu’elles ne correspondent pas à ce que ses parents espèrent. Un parent qui écoute sans chercher à convaincre montre à son enfant qu’il peut se positionner avec autonomie. Cette posture empêche le jeune de céder par peur du conflit ou de la déception. 2. Proposer des ressources variées sans imposer un parcours Au lieu de suggérer une filière précise, certains parents choisissent de présenter plusieurs options : études courtes, longues, professionnelles, généralistes, etc. Ils encouragent leur enfant à explorer les possibilités grâce à des brochures, des vidéos métiers ou des rencontres avec des professionnels. Ce type d’approche montre à l’enfant que son avenir peut prendre différentes formes. Il ne se sent pas enfermé dans un scénario unique. Il comprend que la réussite dépend moins d’un type d’étude que de l’adéquation entre sa personnalité et le parcours choisi. 3. Inviter l’enfant à se projeter dans différents scénarios Pour l’aider à prendre du recul, il est possible de l’amener à imaginer ce que serait son quotidien dans les différentes filières envisagées. Quels types de cours va-t-il suivre ? Quels stages fera-t-il ? Quelles tâches exercera-t-il une fois diplômé ? Les autorités éducatives béninoises, à travers le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS), insistent sur l’importance d’un accompagnement structuré des élèves en classe de terminale. Le guide d’orientation universitaire 2023-2024 recommande ainsi que les élèves bénéficient d’entretiens et d’ateliers d’orientation organisés avec des professionnels formés pour les aider à comprendre les enjeux de chaque filière. Cette démarche permet aux jeunes de mieux cerner les implications concrètes de leurs choix après le bac. Il apprend ainsi à hiérarchiser ses priorités et à mieux se connaître. 4. Impliquer une tierce personne neutre Dans certaines situations, les tensions émotionnelles au sein de la famille brouillent les échanges. Pour éviter toute influence directe, il peut être utile de solliciter un conseiller d’orientation, un enseignant ou un mentor extérieur. Ces personnes apportent un point de vue objectif, ce qui aide l’enfant à clarifier ses choix. Plusieurs lycées béninois organisent des entretiens d’orientation ouverts aux familles. Cette médiation permet aux parents de rester présents tout en laissant la parole au jeune dans un cadre rassurant. 5. Encourager l’expérimentation pour mieux décider Une des meilleures façons de choisir une filière, c’est parfois de la tester. Participer à des journées découvertes, à des stages d’observation ou à des projets extrascolaires peut permettre à l’enfant de valider ou de réajuster son choix. Les établissements d’enseignement supérieur, les centres de formation et les entreprises béninoises proposent régulièrement ce type d’activités. Un élève qui expérimente par lui-même gagne en assurance et prend conscience de ses véritables aspirations. Le rôle du parent reste alors de valoriser cette démarche sans chercher à en tirer une conclusion à sa place.
Communication et dialogue : Les bases pour un accompagnement réussi après le BAC
La fin du collège ou du lycée marque un tournant décisif pour les jeunes. C’est le moment des choix : orientation, filière, projet de vie. À cette étape, le soutien des parents joue un rôle fondamental. Mais pour qu’il soit efficace, encore faut-il savoir communiquer de manière ouverte, équilibrée et respectueuse. Trop souvent, l’incompréhension ou le manque d’écoute crée des tensions. Pourtant, de nombreux spécialistes s’accordent à dire que le dialogue reste l’un des piliers essentiels pour un accompagnement réussi. Favoriser un climat de confiance dès les premières discussions Pour que le dialogue soit constructif, les parents doivent instaurer un climat de confiance. Cela commence par l’attitude : poser des questions ouvertes, laisser l’enfant s’exprimer sans jugement, et éviter les réponses toutes faites. Le but n’est pas d’imposer un avis, mais de comprendre les aspirations profondes du jeune. Des éducateurs au sein de plusieurs établissements d’enseignement secondaire béninois, comme le Lycée Technique Coulibaly ou le Lycée Béhanzin d’Abomey, recommandent des entretiens familiaux réguliers autour de l’orientation. Ces moments permettent d’aborder les inquiétudes, les projets et les obstacles sans créer de pression. Apprendre à écouter vraiment Écouter son enfant signifie accorder de l’attention à ce qu’il ressent, même si ses choix déroutent ou inquiètent. Beaucoup de jeunes hésitent à parler librement lorsqu’ils sentent que leurs propos risquent d’être rejetés. L’écoute active consiste à reformuler ce qu’on a entendu pour s’assurer d’avoir bien compris. Par exemple : “Si je comprends bien, tu hésites entre deux filières parce que tu veux un métier qui te passionne, mais tu crains de ne pas trouver d’emploi facilement.” Ce type d’échange favorise l’émergence d’une réflexion partagée et non d’un rapport d’autorité. Adopter une communication sans jugement Les conseils donnés avec insistance ou sarcasme peuvent démotiver l’enfant. Il est essentiel de reconnaître que le monde professionnel évolue rapidement, et que certaines filières qui semblaient prometteuses il y a dix ans ne garantissent plus les mêmes débouchés. Des enseignants orientateurs, comme ceux qui participent aux salons d’orientation organisés à Cotonou ou Porto-Novo, insistent sur l’importance d’une posture bienveillante. Valoriser les idées de son enfant, même si elles paraissent peu conventionnelles, encourage l’estime de soi et la confiance en l’avenir. Créer un dialogue équilibré entre les deux parents Dans certaines familles, l’un des deux parents prend toute la place dans le processus d’orientation, tandis que l’autre reste en retrait. Pourtant, pour que le jeune se sente vraiment soutenu, il a besoin d’un dialogue équilibré. Cela implique que les deux parents échangent entre eux sur la question de l’orientation avant d’en parler à leur enfant. Ils peuvent ainsi adopter une posture commune, éviter les contradictions et créer un cadre cohérent. Éviter les projections personnelles Souvent, les parents projettent sur leurs enfants leurs propres rêves, regrets ou ambitions. Cela peut conduire à orienter le jeune vers une filière qui ne lui correspond pas. Pour éviter cette erreur, il est important de se rappeler que chaque enfant a son propre parcours. Plusieurs professionnels de l’accompagnement scolaire, notamment les conseillers pédagogiques de l’Éducation Nationale béninoise, insistent sur le fait que l’orientation réussie repose sur trois facteurs clés. Il y a notamment l’adéquation entre les compétences, les intérêts et la personnalité du jeune et non sur le parcours de ses parents.
Votre enfant est unique : un accompagnement personnalisé pour un choix de filière épanouissant
Chaque enfant possède une personnalité, des talents et des aspirations qui lui sont propres. Pourtant, face au choix crucial des études après le bac, certains parents appliquent des schémas généraux ou des modèles de réussite qui ne correspondent pas toujours aux réalités individuelles de leur enfant. Pour l’aider à construire un parcours cohérent et épanouissant, il est essentiel d’adopter une démarche d’accompagnement sur mesure. Prendre en compte les spécificités de chaque profil Le système éducatif béninois, comme le souligne le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, offre une pluralité de filières, tant dans l’université publique que dans les établissements privés. Pourtant, de nombreux élèves s’orientent encore par défaut, faute d’un accompagnement centré sur leur profil personnel. Certains jeunes sont à l’aise dans les matières scientifiques, d’autres s’épanouissent dans les activités artistiques ou manuelles. D’autres encore développent tôt un esprit entrepreneurial. Adapter les conseils parentaux à la personnalité et aux aptitudes de son enfant permet de poser les bases d’un choix éclairé et motivant. L’écoute, la clé de la personnalisation L’écoute active permet de comprendre les motivations profondes de l’enfant. Ce dialogue permanent évite les malentendus et réduit le risque de décisions imposées. Comme l’indique le Centre Béninois de la Guidance Scolaire et Professionnelle (CBGSP) dans ses publications, le jeune doit se sentir acteur de son orientation, et non simple exécutant de la volonté familiale. Lorsqu’un parent prend le temps de questionner son enfant, d’échanger sur ses envies, ses valeurs et ses projets de vie, il devient un allié bienveillant, capable de l’aider à identifier les meilleures pistes de formation. Cet aide parental permet aussi d’identifier ces pistes de formation même en dehors des filières traditionnelles. L’EIGB : un accompagnement individualisé pour chaque profil Consciente de la diversité des talents et des parcours, l’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB) propose un dispositif d’orientation personnalisé. Les jeunes y bénéficient d’un suivi individuel qui prend en compte leurs centres d’intérêt, leur potentiel créatif, mais aussi les réalités du marché de l’emploi. Qu’il s’agisse d’un bachelier attiré par le design graphique, le développement web, la photographie ou les métiers de l’audiovisuel, l’EIGB oriente chaque étudiant vers une filière correspondant à ses aspirations et à ses compétences. L’objectif n’est pas seulement de former, mais de révéler le potentiel unique de chacun. La personnalisation, levier de réussite De nombreuses études africaines, notamment celle de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) en 2022, ont montré que les jeunes qui suivent une filière choisie en fonction de leurs capacités et de leurs préférences sont plus assidus. L’étude révèle aussi qu’ils sont plus motivés et réussissent mieux leurs études. Ils sont aussi plus enclins à persévérer, même face aux difficultés. Un accompagnement personnalisé ne signifie pas tout accepter, mais ajuster les conseils parentaux à ce que l’enfant est réellement. C’est ce juste équilibre qui permet d’éviter les réorientations précipitées, les abandons et les frustrations.
L’importance de l’écoute : un pilier pour accompagner le choix de filière de votre enfant
À l’approche du choix post-bac, de nombreux parents souhaitent guider leur enfant vers une orientation sûre et adaptée. Mais au-delà des conseils, des préférences ou des projections d’avenir, l’écoute demeure l’un des outils les plus puissants. Un parent à l’écoute crée un climat de confiance qui permet au jeune de mieux s’exprimer, de clarifier ses envies et d’explorer ses ambitions sans crainte de jugement. Pourquoi l’écoute reste essentielle dans l’orientation post-bac Selon le rapport 2023 du Ministère béninois des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, les difficultés d’orientation des jeunes viennent souvent d’un manque de dialogue entre parents et enfants. Beaucoup de jeunes expriment un malaise lorsqu’ils se sentent poussés dans une filière qu’ils n’ont pas choisie eux-mêmes. Un échange respectueux, où chacun écoute l’autre sans interruption ni pression, favorise une décision plus sereine et réfléchie. Les bénéfices d’une communication ouverte Un jeune qui se sent écouté ose parler de ses rêves, de ses doutes et même de ses peurs. Ce dialogue permet au parent de mieux comprendre les motivations profondes de son enfant. Par exemple, un adolescent passionné par les arts visuels ou le numérique exprimera plus facilement ses intérêts si son parent lui pose des questions ouvertes plutôt que de lui imposer une voie. Une étude publiée par l’UNESCO Dakar en 2021 souligne que l’écoute active dans le cercle familial influence positivement la qualité des décisions scolaires, notamment dans les pays d’Afrique subsaharienne. Les jeunes se montrent plus confiants et persévérants lorsqu’ils sentent que leurs choix reposent sur un échange et non sur un rapport de force. L’écoute n’empêche pas le cadre Écouter ne veut pas dire tout accepter. Il s’agit de trouver un équilibre entre les aspirations de l’enfant et les réalités du marché de l’emploi. Le rôle du parent reste d’alerter sur certains risques, de poser des questions pertinentes et d’encourager la réflexion. En revanche, donner l’impression que le choix est déjà fait sans consultation peut engendrer des tensions ou des blocages. L’écoute, un appui précieux pour détecter les vrais talents Certains jeunes ne savent pas encore comment formuler leur vocation. En prêtant attention à ce qu’ils aiment faire, aux matières qui les passionnent ou aux activités où ils se sentent épanouis, un parent attentif peut aider son enfant à mieux identifier ses aptitudes. Ce regard extérieur bienveillant devient alors un tremplin vers une orientation plus alignée avec le profil réel de l’élève. Des structures pour accompagner cette démarche L’écoute parentale peut se renforcer avec l’aide de professionnels. L’EIGB, par exemple, propose des séances d’orientation pour aider les familles à mieux cerner les besoins de leurs enfants. L’école accompagne les jeunes dans l’identification de leurs compétences et les guide vers des filières en adéquation avec les exigences du marché, notamment dans les secteurs créatifs, techniques ou numériques.
Les métiers du numérique : informez-vous pour conseiller votre enfant créatif
Le numérique transforme le monde du travail au Bénin comme partout ailleurs dans le monde. De plus en plus de jeunes manifestent un intérêt pour les technologies, la création digitale, les réseaux sociaux ou le développement d’applications. Face à ces aspirations nouvelles, de nombreux parents béninois ne savent pas toujours comment réagir ni comment orienter efficacement leurs enfants. Pourtant, en s’informant un minimum, ils peuvent jouer un rôle clé pour aider leur enfant à faire de ses talents créatifs un véritable projet d’avenir. Le numérique : un secteur en pleine croissance au Bénin Depuis plusieurs années, le gouvernement béninois multiplie les efforts pour développer l’économie numérique. Le site officiel du Ministère du Numérique et de la Digitalisation du Bénin confirme l’investissement croissant de l’État dans la formation, l’équipement des écoles et la promotion de l’innovation. En 2022, le ministère a lancé plusieurs programmes comme l’initiative « Start-up Valley » pour encourager les jeunes talents à se former et à créer des projets numériques. Ce dynamisme s’accompagne d’un réel besoin en compétences. Développeurs web, infographistes, community managers, spécialistes en cybersécurité ou en marketing digital… tous ces profils sont de plus en plus recherchés par les entreprises, les ONG, les start-ups et même les institutions publiques. Identifier les talents créatifs de son enfant Certains jeunes montrent très tôt un intérêt pour les outils numériques : montage vidéo, création graphique, programmation, animation 2D ou 3D, gestion de comptes TikTok ou Instagram… Ces passions ne relèvent pas seulement du divertissement. Elles peuvent constituer la base d’un vrai parcours professionnel. Un parent attentif peut remarquer ces aptitudes et en discuter avec son enfant, sans moquerie ni jugement. Il s’agit de comprendre ses centres d’intérêt pour mieux explorer avec lui les métiers qui y correspondent. Des formations concrètes et accessibles Au Bénin, plusieurs établissements privés proposent des formations de qualité dans le domaine du numérique. L’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB) en fait partie. Elle offre des parcours professionnalisants en infographie, design graphique, web design, audiovisuel ou encore animation 3D. Ces formations permettent aux jeunes de passer de la passion à la compétence technique. Grâce à une pédagogie basée sur la pratique, l’EIGB prépare les étudiants à s’insérer rapidement sur le marché du travail ou à créer leur propre activité. Les débouchés pour les métiers du numérique Les diplômés des filières numériques n’ont pas besoin d’attendre des concours ou des postes publics. Ils peuvent travailler comme freelances, proposer leurs services à distance ou intégrer des entreprises locales. Le site de l’ANPE Bénin publie régulièrement des offres liées au digital, à la communication, à la création de contenu ou au e-commerce. Le numérique offre donc des débouchés concrets, dans des secteurs où la demande dépasse souvent l’offre. Le rôle du parent dans la réussite du projet Un enfant qui se sent soutenu par ses parents gagne en confiance. Lorsqu’un père ou une mère montre de l’intérêt pour les projets numériques de son enfant, il lui donne la légitimité d’explorer ce chemin. Il ne s’agit pas de tout comprendre, mais de poser des questions, de valoriser les efforts fournis et d’accompagner dans la recherche d’une formation solide. Cette posture rassurante peut faire toute la différence dans la motivation et la persévérance du jeune.
Anticiper l’insertion professionnelle : des conseils pour les parents de bacheliers
À l’heure du choix post-bac, l’avenir professionnel des jeunes occupe une place centrale dans les préoccupations familiales. Pourtant, de nombreux parents attendent trop longtemps avant de s’y intéresser réellement. Dans un contexte économique où les débouchés sont parfois incertains, anticiper l’insertion professionnelle est une nécessité. Les parents béninois, et plus largement africains, peuvent jouer un rôle déterminant pour aider leurs enfants à faire des choix éclairés. Voici comment. Comprendre que l’orientation détermine l’employabilité Le choix d’une filière post-bac influence fortement l’avenir professionnel. Un enfant orienté par défaut vers un domaine qu’il ne comprend pas risque de se retrouver sans motivation ni perspective concrète. À l’inverse, un choix réfléchi, aligné sur les besoins du marché de l’emploi, augmente les chances de décrocher un poste rapidement après la formation. Le site officiel de l’ANPE Bénin souligne régulièrement les filières les plus porteuses dans les domaines du numérique, du bâtiment, de l’agroalimentaire et des services à la personne. Identifier les secteurs porteurs au Bénin et en Afrique Le marché béninois présente une demande croissante dans certains domaines. Le rapport 2023 de l’Observatoire de l’emploi au Bénin, disponible sur le site de l’ANPE, met en avant les métiers techniques, les métiers du digital, l’agriculture intelligente et les métiers liés à la transition énergétique. Par exemple, les formations en développement web, cybersécurité ou infographie offrent des perspectives d’emploi réelles, tant au niveau national qu’à l’international. Des écoles comme l’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB) proposent des cursus axés sur ces métiers d’avenir. Ces formations combinent créativité, technologie et compétences pratiques, ce qui facilite l’insertion dans des secteurs en plein essor. Favoriser une orientation basée sur le projet professionnel Un projet professionnel clair permet à l’élève de mieux choisir sa filière, son école et son parcours. Les parents doivent donc encourager leur enfant à réfléchir à son avenir dès la classe de première. Il ne s’agit pas de décider à sa place, mais de l’aider à se poser les bonnes questions : Qu’aime-t-il faire ? Quels métiers l’attirent ? Quelles sont les compétences qu’il souhaite acquérir ? Répondre à ces questions permet à l’élève d’identifier les passerelles entre ses centres d’intérêt et les réalités professionnelles du marché béninois. Consulter un conseiller d’orientation en amont Solliciter un conseiller d’orientation dès la fin de la première ou au début de la terminale peut aider à définir un parcours réaliste et cohérent. Ces professionnels disposent d’outils, de statistiques actualisées et de retours d’expérience d’anciens étudiants. De nombreuses structures au Bénin, dont certaines universités privées ou établissements comme l’EIGB, proposent des accompagnements personnalisés. Les parents peuvent participer à ces entretiens pour mieux comprendre les choix de leur enfant et poser leurs questions directement aux spécialistes. Accompagner la recherche de stages ou d’expériences terrain L’insertion professionnelle commence dès la formation. Un jeune qui effectue un stage ou participe à un projet concret en entreprise développe des compétences pratiques très recherchées. Les parents peuvent jouer un rôle clé en mobilisant leur réseau ou en encourageant leur enfant à rechercher des opportunités locales. L’EIGB, par exemple, organise chaque année des ateliers pratiques, des concours de projets et des collaborations avec des entreprises locales, ce qui facilite la mise en situation professionnelle. Suivre l’évolution des besoins du marché Le monde du travail évolue rapidement. Les métiers de demain ne seront pas forcément ceux d’aujourd’hui. En tant que parent, il est utile de se renseigner régulièrement sur les tendances de l’emploi. Des sites comme ceux de l’ANPE, du Ministère de l’Enseignement Supérieur du Bénin ou encore Jeune Afrique publient des dossiers sur les secteurs porteurs, les métiers émergents et les formations adaptées. Lorsque vous partagez ces informations avec votre enfant, vous renforcez votre rôle de guide et de conseiller avisé.
Comment aider son enfant à concilier ambition et réalité professionnelle après le BAC ?
Après le baccalauréat, de nombreux jeunes nourrissent des ambitions fortes : devenir architecte, cinéaste, entrepreneur ou chercheur. Ces rêves sont légitimes. Toutefois, dans un contexte économique parfois difficile, les réalités du marché du travail imposent des choix plus pragmatiques. Pour les parents, le défi est double : accompagner leur enfant sans brider ses aspirations, et l’aider à construire un projet solide, en accord avec les opportunités professionnelles réelles. Voici comment jouer ce rôle d’accompagnateur lucide et bienveillant. Comprendre les aspirations de son enfant Le premier pas consiste à écouter. Lorsqu’un jeune parle de son ambition de devenir ingénieur aérospatial, artiste ou médecin, il exprime plus qu’un métier : il évoque ses passions, ses valeurs, son besoin de se réaliser. Les parents doivent accueillir ces aspirations avec respect, sans jugement. Les rejeter trop vite peut briser la motivation et créer un climat de méfiance. En prenant le temps de discuter, les parents peuvent comprendre ce qui motive véritablement leur enfant : le désir d’aider, la créativité, l’indépendance ou la recherche de reconnaissance. Analyser ensemble les débouchés concrets Une fois les ambitions exprimées, il est utile d’étudier les débouchés de manière réaliste. Par exemple, au Bénin, certaines filières comme l’informatique, le BTP ou l’agroalimentaire recrutent davantage que d’autres secteurs plus saturés. Le ministère de l’Enseignement Supérieur ou l’ANPE publient régulièrement des rapports et guides d’orientation qui permettent de suivre les tendances actuelles du marché de l’emploi. Les parents peuvent proposer à leur enfant de consulter ces données ensemble afin d’éclairer les choix à venir. Encourager les projets mixtes Quand une passion ne correspond pas directement à un secteur porteur, il est possible de construire un projet mixte. Un jeune passionné de musique peut se former à la gestion culturelle ou au marketing digital. Un passionné de dessin peut s’orienter vers le design numérique, une branche en forte croissance. Cette approche permet de rester fidèle à soi-même tout en se dotant de compétences utiles et recherchées. Des écoles comme l’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB) forment justement à ces métiers hybrides, où la passion rejoint la technique. Consulter des professionnels du secteur Il peut être très utile de rencontrer des professionnels. Les parents peuvent suggérer à leur enfant de poser des questions à des anciens élèves, des enseignants ou des experts qui exercent dans le métier convoité. Cela permet d’avoir un retour honnête sur les parcours possibles, les obstacles à prévoir et les qualités à développer. Des plateformes comme LinkedIn ou les Journées Portes Ouvertes organisées dans certaines écoles supérieures béninoises facilitent ces prises de contact. Garder une attitude d’ouverture et de soutien Certains jeunes changent d’avis au fil des mois, découvrent de nouveaux centres d’intérêt ou révisent leurs ambitions à la lumière de leurs premières expériences. Ce processus d’ajustement est normal. Les parents doivent rester disponibles et ouverts à la discussion, même lorsque le projet initial évolue. Garder une posture d’écoute, sans pression excessive, permet à l’enfant de prendre confiance en ses capacités et d’assumer pleinement ses choix.
Faut-il encourager son enfant à suivre sa passion après le BAC ? Le point de vue des experts
L’orientation après le bac est une période importante pour les jeunes et leurs familles. Face à l’incertitude du marché de l’emploi, de nombreux parents hésitent à laisser leur enfant suivre une voie motivée par la passion. Pourtant, les experts en éducation, psychologie et orientation professionnelle s’accordent sur un point : la passion, lorsqu’elle s’accompagne d’une réflexion stratégique, peut devenir un véritable levier de réussite. La passion : un moteur de motivation reconnu Selon de nombreux articles du magazine L’Étudiant, l’engagement et la motivation comptent parmi les premiers facteurs de réussite dans les études supérieures. Lorsqu’un jeune poursuit une voie qui le passionne, il développe une persévérance naturelle, une curiosité constante et une capacité d’investissement personnelle accrue. En psychologie, la passion correspond à un fort intérêt pour une activité qui structure le projet de vie. Le professeur québécois Robert Vallerand, spécialiste en motivation et créateur du Modèle Dualistique de la Passion, a démontré dans ses recherches que les étudiants passionnés réussissent mieux académiquement lorsqu’ils bénéficient d’un encadrement favorable. Le rôle des parents : encourager sans projeter Les professionnels de l’orientation soulignent régulièrement que le rôle des parents n’est pas de choisir à la place de l’enfant, mais de l’accompagner avec bienveillance et lucidité. Encourager son enfant à suivre sa passion ne signifie pas fermer les yeux sur la réalité du marché. Cela signifie dialoguer, poser les bonnes questions, et chercher ensemble des moyens de relier passion et viabilité professionnelle. Passion et débouchés : une combinaison possible Il existe de nombreuses filières où la passion et l’employabilité ne sont pas incompatibles. Par exemple : Au Bénin, plusieurs établissements comme l’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB) proposent des formations qui allient passion, compétences techniques et débouchés concrets dans des secteurs porteurs (communication, audiovisuel, design, etc.). Les limites d’un choix guidé uniquement par la passion Suivre une passion ne garantit pas la réussite, surtout si elle n’est pas soutenue par un travail régulier, une formation solide et une bonne connaissance du terrain professionnel. De nombreux experts rappellent que certains secteurs très prisés (musique, sport, art dramatique) sont aussi très compétitifs et précaires. Les experts en orientation scolaire insistent sur le fait que le réalisme et l’ouverture sont essentiels : il faut aider l’élève à garder un plan B ou à diversifier ses compétences, tout en nourrissant son rêve. Ce qu’il faut retenir Plutôt que d’opposer passion et sécurité, les parents peuvent aider leur enfant à réfléchir à des parcours réalistes et évolutifs. Il s’agit d’encourager la passion et d’élargir les perspectives. Pour réussir ce travail, commencez par évaluer les besoins du marché, explorer les parcours de professionnels inspirants et solliciter un conseiller d’orientation. Vous pouvez aussi chercher des formations adaptées à la passion identifiée chez l’enfant pour mieux l’aider.
Quels métiers pour demain ? Ce que les parents doivent savoir sur les emplois d’avenir
Au Bénin et dans le reste de l’Afrique de l’Ouest, le marché de l’emploi évolue rapidement sous l’effet de la technologie, de la mondialisation et des besoins croissants en compétences spécialisées. Les parents qui souhaitent orienter efficacement leur enfant après le bac doivent comprendre les grandes tendances du marché et les métiers porteurs. Le numérique : un vivier d’emplois en forte croissance Le secteur du numérique s’impose comme l’un des plus prometteurs. Les entreprises béninoises, tout comme les start-up africaines, recherchent activement des développeurs web, des spécialistes en cybersécurité, des infographistes et des gestionnaires de bases de données. Un rapport de Smart Africa et la Banque Africaine de Développement, publié en 2021, indique que le secteur numérique pourrait générer plus de 230 millions d’emplois en Afrique d’ici 2030. Des écoles comme l’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB) forment déjà les jeunes aux métiers du design numérique, du montage vidéo, de la communication visuelle ou de la création de contenus web. Chacune de ces compétences répondent à une forte demande locale et internationale. Les métiers techniques : des débouchés concrets et rapides Les métiers techniques attirent de plus en plus de jeunes en raison de leur insertion rapide sur le marché du travail. Au Bénin, des domaines comme la mécanique automobile, l’électrotechnique, le froid et la climatisation ou encore la maintenance industrielle recrutent activement. Le Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP) a lancé plusieurs programmes de renforcement des filières professionnelles depuis 2019. Les parents peuvent donc encourager leurs enfants vers des écoles professionnelles reconnues, surtout s’ils montrent un talent pratique ou manuel. Ces formations permettent d’obtenir des diplômes en deux ou trois ans avec des compétences directement utilisables. Le secteur de la santé et du bien-être : un besoin croissant La croissance démographique en Afrique de l’Ouest entraîne une forte demande en professionnels de santé. Infirmiers, techniciens de laboratoire, aides-soignants, pharmaciens ou spécialistes en santé communautaire deviennent indispensables. Selon les données de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), l’Afrique devra créer plus de 6 millions de postes dans le secteur de la santé d’ici 2030 pour répondre aux besoins des populations. Les parents doivent s’informer sur les cursus disponibles dans les instituts de santé publique ou les universités de médecine accréditées, tout en vérifiant les débouchés réels dans la région. L’entrepreneuriat : un levier stratégique pour les jeunes diplômés Dans un pays où le taux de chômage des jeunes reste élevé, l’auto-emploi devient une solution privilégiée. Le Gouvernement du Bénin soutient l’entrepreneuriat à travers des dispositifs comme le FNPEEJ (Fonds National de Promotion de l’Entreprise et de l’Emploi des Jeunes). Les formations à l’EIGB, qui intègrent des modules de gestion de projet et de création d’entreprise, permettent aux jeunes créatifs de développer leur activité dès la fin de leurs études.