Comment détecter les talents de son enfant pour mieux l’orienter après le BAC ?

L’orientation post-bac ne repose pas seulement sur les résultats scolaires. Elle dépend aussi de la capacité des parents à repérer les véritables talents de leur enfant. Ce processus exige de l’écoute, de l’observation et parfois l’appui de professionnels de l’éducation. Au Bénin, cette démarche devient indispensable dans un environnement où les choix d’orientation sont souvent influencés par des idées reçues ou des pressions sociales. Observer les intérêts réels de l’enfant Les talents se manifestent souvent par une attirance naturelle vers certaines activités. Un enfant qui passe du temps à dessiner, filmer, réparer des objets ou créer du contenu numérique montre des aptitudes précieuses. Ces passions, parfois perçues comme des loisirs, correspondent souvent à des compétences professionnelles valorisées dans des secteurs porteurs comme le design graphique, la production audiovisuelle ou le développement informatique. L’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB), par exemple, accueille chaque année des jeunes qui se distinguent par leur créativité visuelle, leur aisance avec les outils numériques ou leur sens de la narration. Les parents qui reconnaissent ces qualités tôt peuvent guider leur enfant vers des formations adaptées, avec de vraies perspectives d’emploi à la clé. Échanger régulièrement avec l’enfant pour affiner les perceptions Le dialogue reste un outil efficace pour comprendre ce qui motive un jeune. Un échange régulier sur ses envies, ses activités scolaires ou extrascolaires, ses modèles de réussite, permet de mieux cerner ses aspirations. D’après certaines értudes sur l’orientation scolaire en Afrique francophone, le soutien affectif et les discussions ouvertes dans la cellule familiale renforcent la confiance de l’enfant au moment de faire ses choix. Ce dialogue permet aussi de faire le tri entre une compétence réelle et un simple effet de mode. Un adolescent qui parle de devenir influenceur ou vidéaste peut exprimer un talent pour la communication, mais il faut ensuite évaluer la capacité à transformer cette envie en projet structuré. Faire appel à des professionnels de l’orientation Au Bénin, plusieurs établissements disposent de services d’orientation ou de coaching scolaire. Ces professionnels utilisent des outils comme les bilans de compétences, les tests d’intérêts professionnels ou les entretiens de motivation. Ces méthodes permettent d’identifier les domaines où l’élève montre un potentiel particulier. Des organismes comme le Centre de Formation pour une Orientation et une Requalification Professionnelle (CFORP) ou l’EIGB elle-même accompagnent les jeunes dans cette démarche. Ils analysent les profils et proposent des formations techniques ou artistiques en fonction des forces repérées. Valoriser les talents pratiques ou techniques Certains talents échappent aux critères académiques traditionnels. Un élève peu à l’aise avec les matières générales peut pourtant exceller dans un environnement pratique : montage vidéo, couture, menuiserie, électronique ou cuisine. Le système éducatif béninois valorise de plus en plus ces compétences via les centres de formation professionnelle ou les écoles spécialisées. Les parents doivent donc rester ouverts à des parcours non universitaires. Dans plusieurs pays africains, y compris le Bénin, les diplômés des filières professionnelles trouvent plus rapidement un emploi que ceux des filières générales.

L’impact du soutien parental sur la réussite des études supérieures

Dans un contexte où le taux d’abandon en première année d’université reste élevé au Bénin, le rôle de la famille, et notamment des parents, devient un facteur déterminant. Beaucoup de jeunes bacheliers découvrent un système d’enseignement plus exigeant, avec une autonomie parfois mal maîtrisée. Dans cette transition, le soutien parental est important et central, non pas en se substituant à l’étudiant, mais en renforçant sa stabilité émotionnelle et sa capacité à persévérer. Le soutien psychologique et moral : un socle de stabilité L’université ou l’école professionnelle met les jeunes face à des défis qu’ils n’avaient jamais rencontrés au collège ou au lycée : liberté de gestion du temps, travail en autonomie, pression des résultats. Face à ces changements, un jeune soutenu moralement se montre généralement plus résilient. Certains experts estiment des étudiants en licence qui ont reçu un appui moral constant de leurs parents présentent un taux de progression académique supérieur de 20 % à celui des autres. Ce soutien ne signifie pas l’assistanat, mais la disponibilité émotionnelle, l’écoute et l’encouragement. Le rôle du soutien matériel et logistique dans la performance Au-delà du réconfort, les conditions de travail influencent directement la réussite académique. Un étudiant qui vit dans de bonnes conditions d’hébergement, avec un accès régulier à Internet, une alimentation saine et un budget suffisant pour les frais de transport et de documentation, se trouve dans une position plus favorable. Les parents peuvent jouer un rôle actif dans cette organisation, même avec des moyens modestes. Les bourses universitaires et aides ponctuelles (comme celles proposées dans certaines universités publiques ou par le Programme Spécial d’Insertion des Jeunes) peuvent aussi compléter cet accompagnement matériel. L’encadrement discret mais efficace des parents Être parent d’étudiant ne signifie pas surveiller chaque mouvement, mais garder un œil bienveillant sur l’évolution de la scolarité. Certains parents prennent le réflexe d’appeler leur enfant uniquement pour évoquer les résultats d’examens. Il est plus judicieux de proposer des moments de discussion plus larges : Ces échanges contribuent à créer un climat de confiance où l’enfant ose partager ses inquiétudes, au lieu de les cacher. Cet encadrement rassure sans étouffer. L’importance de choisir un établissement qui valorise la famille Des écoles comme l’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB) reconnaissent l’importance du lien parent-étudiant dans le processus d’apprentissage. Elles instaurent : Ce type de dispositif renforce le rôle des parents en tant qu’alliés de la réussite, sans les éloigner ni les rendre intrusifs. Miser sur des établissements avec ce type de vision éducative, les parents assurent à leur enfant un environnement propice à la réussite, tant sur le plan scolaire que personnel.

Encourager l’autonomie de son enfant tout en restant présent : un équilibre essentiel après le BAC

L’après-bac marque une période de basculement pour de nombreux jeunes béninois et africains. Ils quittent un cadre structuré pour évoluer dans un environnement plus libre, avec de nouvelles responsabilités. En tant que parent, il est naturel de vouloir rester impliqué, mais sans empêcher l’enfant de prendre son envol. Trouver cet équilibre entre accompagnement et autonomie devient alors essentiel pour favoriser une entrée réussie dans la vie étudiante et professionnelle. Comprendre les besoins réels d’un jeune adulte après le BAC À l’issue du baccalauréat, un jeune entre dans une phase de transition où il doit prendre en main plusieurs aspects de sa vie : choix de formation, organisation du temps, gestion d’un éventuel logement ou budget, adaptation à un nouveau rythme d’apprentissage. Il ne s’agit plus d’un élève soumis à des horaires et consignes fixes, mais d’un adulte en devenir, confronté à des décisions concrètes. Beaucoup d’étudiants béninois admis dans les universités ou écoles professionnelles doivent, par exemple, se déplacer vers Cotonou ou Parakou, parfois sans l’appui immédiat de leurs proches. Favoriser la prise de décision progressive Les parents doivent encourager leur enfant à poser ses propres choix, en l’aidant à en comprendre les conséquences. Cela commence bien avant la rentrée universitaire. Il est utile d’aborder ensemble des questions concrètes comme : L’objectif n’est pas de trancher à la place de l’enfant, mais de l’aider à structurer sa pensée, en s’appuyant sur des informations fiables (sites universitaires béninois, témoignages d’anciens étudiants, plateformes d’emploi locales comme emploibenin.com). Transmettre les bases de la gestion personnelle Encourager l’autonomie passe aussi par la transmission d’aptitudes de vie. De nombreux jeunes bacheliers n’ont jamais géré un budget, organisé leurs repas ou rempli des formulaires administratifs. Les parents peuvent les impliquer progressivement dans ces tâches avant même le départ pour les études. Leur enseigner à faire les courses, planifier une semaine, utiliser un transport urbain, ou gérer une ligne téléphonique sont autant de compétences utiles. Cette autonomie concrète rassure l’enfant autant que le parent, surtout lorsqu’un déménagement est prévu pour suivre des études à distance du domicile familial. Maintenir un lien actif, sans contrôle excessif Être présent, ce n’est pas surveiller ou imposer. C’est écouter, conseiller, proposer son aide sans intrusion. Après le BAC, l’enfant devient un partenaire de dialogue. Les parents peuvent instaurer des rituels d’échange hebdomadaires (appel, message, visite si possible), tout en laissant l’initiative au jeune lorsqu’il le souhaite. En cas de difficultés, le soutien parental doit rassurer, et non culpabiliser. Par exemple, en cas de mauvaise note ou de doute sur la filière, il vaut mieux poser des questions ouvertes : « Qu’as-tu compris de ce résultat ? Souhaites-tu en parler ? », plutôt que d’imposer une solution. S’appuyer sur les structures éducatives qui renforcent cet équilibre Certains établissements d’enseignement supérieur au Bénin, comme l’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB), intègrent une approche humaine dans l’encadrement des étudiants. Ils privilégient : Ces dispositifs offrent un juste milieu entre liberté et accompagnement, particulièrement adapté aux jeunes encore en recherche de repères après le lycée. Les parents peuvent alors entretenir un dialogue avec les équipes éducatives, dans le respect du rôle de chacun.

La transition entre collège ou lycée et études supérieures : comment la faciliter en tant que parent ?

Après le bac, passer du collège ou du lycée à l’enseignement supérieur constitue une étape déterminante dans la vie d’un jeune. Au Bénin comme dans de nombreux pays africains, cette transition s’accompagne de défis multiples : nouvelles responsabilités, autonomie accrue, choix de filière, adaptation au rythme universitaire… Dans ce contexte, le rôle des parents ne s’arrête pas à l’obtention du baccalauréat. Bien au contraire, leur accompagnement peut favoriser une transition plus sereine et mieux préparée. Comprendre les changements liés aux études supérieure La principale différence entre le lycée et l’université ou les écoles supérieures réside dans le niveau d’autonomie exigé. Fini l’encadrement quotidien des enseignants, les devoirs à faire pour le lendemain ou les emplois du temps fixes. Les étudiants doivent : Cette autonomie soudaine déstabilise certains jeunes, notamment ceux qui n’ont pas été préparés à gérer leur rythme, leur stress ou leurs priorités. Les parents doivent donc anticiper ces enjeux bien avant la rentrée universitaire. Échanger dès la classe de terminale L’orientation post-bac ne commence pas après les résultats du BAC. Elle doit s’amorcer dès la classe de première, et s’intensifier en terminale. Les parents peuvent : Ces échanges permettent à l’adolescent de réfléchir en profondeur à son avenir et de sentir que ses parents le soutiennent, sans lui imposer une voie toute tracée. S’informer sur les débouchés et les parcours L’accès à l’information est un levier clé. Trop d’étudiants se lancent dans des filières mal connues, peu adaptées à leurs aspirations ou saturées en débouchés. Les parents peuvent consulter avec leur enfant : Accompagner ne signifie pas décider à la place de l’enfant, mais lui donner les moyens de faire un choix lucide, en lien avec les réalités du marché. Préparer psychologiquement et matériellement la rentrée La transition ne se résume pas à l’aspect académique. Elle comprend aussi un ensemble de changements pratiques : Pour éviter une rupture brutale, les parents peuvent faire des simulations : confier des responsabilités progressives, l’encourager à gérer un petit budget, l’habituer à organiser son emploi du temps ou à prendre des décisions seul. Maintenir le lien sans étouffer La réussite dans les études supérieures repose aussi sur l’équilibre affectif. Les parents doivent rester présents, à l’écoute, disponibles, sans exercer de contrôle excessif. Il est conseillé de : Un parent soutenant, qui fait confiance, renforce la motivation et la résilience de l’étudiant face aux défis de la vie post-bac. L’apport d’un établissement bien structuré Certains établissements offrent un accompagnement pédagogique et humain renforcé pour faciliter cette transition. L’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB), par exemple, propose : Ces structures sont particulièrement adaptées aux jeunes qui ont besoin d’un cadre intermédiaire entre le collège, le lycée et le monde universitaire classique.

Quand et comment consulter un conseiller d’orientation avec son enfant après le BAC ?

L’orientation post-bac reste l’un des moments les plus décisifs dans la vie d’un jeune. Entre les nombreuses filières disponibles, les attentes parentales et les aspirations personnelles, il est souvent difficile de faire un choix éclairé. C’est pourquoi le rôle du conseiller d’orientation est important à cette étape. Pour de nombreux parents au Bénin et ailleurs en Afrique, savoir quand et comment solliciter ce professionnel peut faire toute la différence dans le parcours de leur enfant. Pourquoi consulter un conseiller d’orientation après le Bac ? Le conseiller d’orientation aide les jeunes à clarifier leurs envies, à mieux se connaître et à découvrir les opportunités existantes. Il apporte une information actualisée sur les filières, les métiers porteurs, les passerelles possibles, et les débouchés professionnels. Après l’obtention du bac, les jeunes doivent choisir rapidement entre diverses options : études universitaires, formations professionnelles, écoles privées, ou encore départ à l’étranger. Or, ce moment peut générer confusion et stress. Le conseiller d’orientation intervient alors comme un guide, en apportant une vision extérieure, objective et structurée. Au Bénin, plusieurs familles ignorent encore ce service ou n’en perçoivent pas l’utilité. Pourtant, il permet d’éviter des erreurs d’aiguillage, de gagner du temps, et de limiter les abandons ou réorientations coûteuses. Quand consulter un conseiller d’orientation ? Il n’existe pas de date universelle, mais certains moments clés favorisent un accompagnement efficace : Consulter tôt permet d’anticiper les échéances administratives et d’envisager sereinement les différentes pistes. Comment se déroule une consultation avec un conseiller d’orientation ? La rencontre dure généralement entre 45 minutes et 1h30. Elle peut avoir lieu dans un établissement scolaire, un centre académique d’orientation ou de manière privée. Le jeune vient seul ou accompagné d’un parent. Le professionnel utilise des outils variés : Le rôle du parent est d’écouter, de soutenir, sans imposer. Le conseiller facilite le dialogue, aide à poser les bonnes questions et oriente vers des ressources utiles. Il peut également suggérer plusieurs plans B pour éviter un blocage en cas d’échec au premier vœu. Où trouver un bon conseiller d’orientation au Bénin ? Au Bénin, les conseillers d’orientation sont présents dans : L’EIGB propose un accompagnement d’orientation structuré à ses nouveaux étudiants. Ce service, assuré par des professionnels formés, aide les bacheliers à choisir entre filière artistique, technique ou digitale. Il s’agit d’un véritable appui pédagogique et humain qui tient compte du profil et du projet de l’étudiant. Coût d’une consultation et son impact sur l’avenir de l’enfant ? Dans le secteur public, le service est souvent gratuit. En privé, les honoraires varient entre 5 000 et 20 000 FCFA selon la durée de l’entretien et le niveau d’analyse. Certaines écoles comme l’EIGB intègrent cet accompagnement dans leurs frais d’inscription. Un jeune bien orienté gagne en motivation, en confiance et en stabilité. Il comprend mieux pourquoi il étudie et vers quoi il tend. Des études révèlent que les jeunes qui ont consulté un conseiller après le Bac présentent un taux de satisfaction de plus de 65 % sur leur choix d’études. Ce taux est seulement d’environ 45 % pour ceux qui ont choisi seuls ou sous la pression familiale. L’orientation ne garantit pas la réussite, mais elle en crée les conditions qui la favorisent.

Comment aider son enfant à se projeter dans l’avenir après le BAC ?

Le passage du baccalauréat à la vie étudiante marque une rupture forte. Il ne suffit plus de viser la moyenne ou de satisfaire aux exigences scolaires. L’élève ou le lycéen devient un futur étudiant qui doit faire des choix d’avenir. Or, cette transition crée souvent un flou : quel métier exercer demain ? Où étudier ? Quelle spécialité choisir ? Les parents peuvent accompagner leurs enfants efficacement, à condition de comprendre les étapes de cette projection et d’offrir un cadre propice à la réflexion. Une période de doute et de recherche d’identité À la sortie du lycée, l’adolescent découvre une nouvelle liberté, mais aussi des responsabilités inédites. Le choix après bac devient un véritable casse-tête lorsqu’il ne repose que sur des résultats scolaires ou sur des modèles familiaux. De nombreux jeunes béninois hésitent entre suivre une voie technique directement professionnalisante ou s’engager dans des études longues, parfois sans idée claire des débouchés. Cette hésitation peut s’amplifier lorsqu’il manque de repères ou d’informations concrètes sur les métiers d’avenir. Certaines enquêtes réalisées par diverses agences d’orientation et d’emploi des jeunes révèlent que près de 52 % des nouveaux bacheliers interrogés après le bac déclarent ne pas connaître les opportunités réelles de la filière choisie. Ce chiffre souligne l’importance d’un accompagnement parental structuré. Créer un climat propice à l’expression Le rôle des parents ne consiste pas à imposer un projet, mais à aider l’enfant à explorer ses intérêts, ses compétences et ses motivations. Il peut poser des questions simples : « Qu’est-ce qui te plaît dans cette matière ? » ou « As-tu rencontré un métier qui t’attire vraiment ? ». Ces échanges réguliers et bienveillants aident l’adolescent à clarifier ses aspirations. Les parents peuvent aussi inciter leur enfant à se rapprocher de professionnels, à effectuer des stages ou à participer à des journées de découverte dans les écoles supérieures. Ces expériences concrètes permettent de construire une représentation réaliste du monde du travail et de faire naître des vocations. L’importance de se renseigner sur les filières porteuses Au Bénin, les métiers liés au numérique, à l’audiovisuel, à la communication et à la création graphique offrent aujourd’hui de nombreuses perspectives. Le pays connaît une transformation digitale rapide, appuyée par des politiques nationales et une demande croissante des entreprises pour des profils créatifs et techniques. S’orienter vers ces secteurs peut garantir une insertion rapide sur le marché de l’emploi. Des établissements comme l’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB) proposent des formations professionnalisantes, conçues pour répondre à ces enjeux. L’EIGB permet à ses étudiants de se former au design graphique, au montage vidéo, à l’infographie ou encore au marketing digital. L’école favorise également les partenariats avec des entreprises locales, afin de faciliter l’insertion professionnelle. Lors des portes ouvertes, les familles peuvent découvrir les cursus, échanger avec les enseignants et recevoir des conseils personnalisés. Encourager un projet réaliste et évolutif Aider un jeune à se projeter dans l’avenir ne signifie pas définir un plan rigide. Le monde professionnel évolue sans cesse. Certains métiers disparaissent, d’autres apparaissent. Un étudiant peut commencer par une formation technique, puis évoluer vers la gestion de projet ou l’entrepreneuriat. Le rôle des parents consiste à encourager la flexibilité, l’apprentissage continu et l’ouverture d’esprit. L’adolescent doit se sentir autorisé à réajuster son projet au fil du temps, sans culpabilité ni peur de décevoir. Les parents qui adoptent cette posture de soutien contribuent à renforcer la confiance de leur enfant et à lui donner les clés d’un avenir mieux construit.

L’orientation post-bac : une affaire de famille ? Comment impliquer les deux parents efficacement

Le passage à l’enseignement supérieur après le bac représente une étape décisive dans la vie d’un jeune. L’implication des parents à cette étape de la vie est indispensable pour le jeune, mais elle reste souvent déséquilibrée. Au Bénin, les mères suivent généralement de près la scolarité de leurs enfants, tandis que les pères interviennent principalement en fin de parcours, parfois au moment de signer un chèque ou d’orienter vers une filière de prestige. Pourtant, pour un choix post-bac réellement éclairé, les deux parents doivent s’impliquer activement et de manière coordonnée. L’impact réel de la cellule familiale sur l’orientation L’élève en fin de cycle secondaire navigue souvent entre ses envies personnelles, les attentes sociales et les injonctions familiales. Un désaccord entre les deux parents ou un manque de concertation peut créer de la confusion, voire des tensions dans la prise de décision. Le jeune se retrouve alors entre deux discours contradictoires : l’un valorise la sécurité, l’autre la passion ; l’un propose la médecine, l’autre la communication. Sortir des stéréotypes de genre éducatifs Dans de nombreuses familles africaines, le père s’occupe des choix de carrière, tandis que la mère gère la logistique scolaire. Ce modèle montre ses limites à l’heure où les métiers évoluent rapidement et où l’enfant a besoin d’un regard global. Le père peut poser des questions sur les débouchés ou les exigences d’un métier, mais il doit aussi encourager l’écoute active et l’expression des émotions. La mère, quant à elle, peut apporter une vision plus fine des aptitudes réelles et des passions de l’enfant. Les deux parents gagnent à assister ensemble aux salons d’orientation, aux journées portes ouvertes ou aux entretiens avec les conseillers pédagogiques. Leur présence conjointe rassure l’adolescent, qui se sent soutenu et écouté. Le rôle d’établissements comme l’EIGB dans le processus d’orientation L’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB) joue un rôle croissant dans l’accompagnement familial autour de l’orientation. Lors des sessions d’informations organisées sur le campus de Cotonou, l’EIGB invite systématiquement les parents à participer. Ces moments permettent à la fois de découvrir les métiers du digital, de l’audiovisuel et du graphisme, et de poser toutes les questions sur les perspectives professionnelles, les contenus de formation et les attentes des entreprises. L’EIGB rappelle régulièrement aux familles que la réussite d’un étudiant repose sur une orientation bien pensée, sur un dialogue constant entre les parents et sur un encadrement scolaire adapté. Cet engagement éducatif partagé reste la clé de parcours solides. Éduquer les parents à l’évolution du marché de l’emploi Les parents formés il y a vingt ou trente ans connaissent parfois mal les nouveaux métiers. Ils continuent de valoriser les filières classiques comme la médecine, le droit ou la finance, au détriment de secteurs émergents comme le développement web, le marketing digital ou l’UX design. Or, ces professions recrutent activement au Bénin et dans la sous-région, surtout dans les villes comme Cotonou, Abidjan ou Lomé, où les entreprises cherchent des profils techniques et créatifs. Pour que les parents accompagnent efficacement, ils doivent aussi se former à l’information. Ils peuvent consulter les sites d’emploi locaux (Emploi-Bénin, ANPE), participer à des webinaires sur l’orientation ou échanger avec des professionnels de l’éducation. Cette posture d’apprentissage leur permet de mieux comprendre les réalités contemporaines.

Formation professionnelle ou universitaire : comment guider son enfant vers le bon choix ?

Le choix entre une formation professionnelle et un parcours universitaire constitue l’un des dilemmes les plus fréquents auxquels font face les familles béninoises après le baccalauréat. Ce choix n’est pas anodin : il conditionne non seulement l’avenir professionnel de l’enfant, mais aussi son épanouissement personnel. Pour aider leur enfant à décider, les parents doivent comprendre les spécificités de chaque filière, observer le marché de l’emploi local et dialoguer en tenant compte des aspirations réelles du jeune. Université ou formation professionnelle : quelles différences concrètes ? Les universités publiques du Bénin, comme l’Université d’Abomey-Calavi ou celle de Parakou, accueillent chaque année des milliers de bacheliers dans des filières généralistes : droit, sociologie, lettres, économie. Ces formations, souvent théoriques, conduisent à des diplômes de licence ou de master. Cependant, elles offrent peu d’enseignements pratiques directement applicables en entreprise. Les débouchés restent souvent limités ou très concurrentiels. À l’inverse, les écoles de formation professionnelle préparent les jeunes à des métiers précis. Elles proposent des parcours courts, de deux à trois ans qui combinent théorie, pratique et stages. Les étudiants y apprennent un savoir-faire concret dans des domaines comme le graphisme, l’audiovisuel, la mécanique, l’électronique ou encore le développement web. Observer les réalités du marché de l’emploi béninois Le marché de l’emploi au Bénin favorise de plus en plus les jeunes capables de produire des résultats tangibles. Selon un rapport de l’ANPE publié en 2023, plus de 60 % des offres recensées concernaient des compétences techniques ou opérationnelles, notamment en informatique, gestion, communication, BTP et artisanat. Les grandes entreprises, les ONG, les administrations et les PME recherchent des profils immédiatement opérationnels. Par exemple, un technicien audiovisuel, un développeur ou un graphiste trouve plus facilement un contrat ou une mission freelance qu’un licencié en histoire ou en philosophie. Ce constat plaide en faveur de l’orientation vers des formations professionnalisantes. Prendre en compte le profil de l’enfant Certains jeunes montrent très tôt une capacité d’analyse, une aisance rédactionnelle ou une attirance pour la recherche. Un parcours universitaire peut leur convenir s’ils envisagent l’enseignement, la magistrature ou la haute fonction publique. D’autres jeunes, plus créatifs ou plus concrets, préfèrent apprendre en pratiquant. Une formation professionnelle leur correspond mieux, car elle leur permet de développer des compétences valorisables rapidement. Le rôle du parent consiste à détecter ces préférences, à questionner l’enfant sur ses envies et à évaluer avec lui ses forces. Aucun parcours ne vaut mieux que l’autre en soi : le bon choix dépend toujours du profil de l’élève et du contexte économique. L’EIGB : un exemple d’accompagnement vers la professionnalisation L’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB) s’inscrit dans cette logique de formation directe aux métiers. Elle forme chaque année des jeunes aux professions du graphisme, de l’audiovisuel, du marketing digital et du développement web. Les apprenants suivent un cursus où les projets concrets, les stages en entreprise et la production visuelle occupent une place centrale. Les parents qui visitent l’EIGB découvrent des plateaux techniques modernes, des enseignants expérimentés et une équipe pédagogique qui accompagne les jeunes dans la construction de leur parcours professionnel. Ce type d’école prouve qu’une formation post-bac peut allier qualité, pertinence et débouchés rapides. Des revenus plus accessibles qu’on ne le croit Les formations professionnelles ne mènent pas à des « petits métiers » comme le pensent encore certains. Un développeur web junior, fraîchement sorti de formation, gagne entre 200 000 et 400 000 F CFA par mois au Bénin, selon les données de JobinBenin.com. Un technicien en communication visuelle, dans une agence ou à son propre compte, facture en moyenne 20 000 à 50 000 F CFA par projet graphique. Ces rémunérations dépassent souvent celles des diplômés de licence sans expérience, qui peinent à obtenir leur premier contrat. Ainsi, pour de nombreux jeunes, la voie professionnelle représente non seulement un chemin plus court, mais aussi un tremplin vers l’autonomie financière.

L’importance du dialogue parent-enfant dans le choix des études post-bac

Le choix des études après le baccalauréat représente un moment décisif dans la vie d’un jeune. Au Bénin comme ailleurs en Afrique francophone, les décisions prises à ce stade conditionnent l’avenir professionnel, mais aussi l’épanouissement personnel. Pourtant, de nombreux parents abordent cette étape avec des idées figées. Ils projettent sur leurs enfants leurs propres rêves ou suivent les parcours classiques sans connaître l’évolution actuelle des métiers. Dans ce contexte, instaurer un dialogue constructif entre parents et enfants devient une nécessité. Des choix encore trop souvent imposés Dans beaucoup de familles, les jeunes n’ont pas vraiment leur mot à dire lorsqu’il s’agit d’orientation. Le parent choisit en fonction de son propre vécu, de la réputation d’une filière, ou du prestige associé à certains métiers. Le droit, la médecine, l’ingénierie ou la comptabilité restent encore les voies les plus conseillées, parfois même imposées, au détriment des talents, passions ou aptitudes réelles de l’enfant. Ce mode de fonctionnement conduit souvent à des décrochages, des réorientations tardives, voire à des frustrations professionnelles durables. Une étude menée en 2021 par l’INStaD (Institut National de la Statistique et de la Démographie) révèle que plus de 30 % des étudiants béninois changent de filière entre la première et la troisième année de l’enseignement supérieur, faute d’un bon accompagnement initial. Un monde du travail en mutation Le marché de l’emploi béninois et africain évolue rapidement. Les métiers du numérique, de la création visuelle, de l’agriculture moderne, des énergies renouvelables et de l’entrepreneuriat attirent aujourd’hui les jeunes et offrent des débouchés concrets. Par exemple, les compétences en design graphique, montage vidéo, community management ou développement web sont recherchées dans les agences de communication, les médias, les startups, mais aussi dans les entreprises publiques. Ne pas prendre en compte ces mutations empêche les parents de proposer des conseils adaptés. Le rôle du dialogue est justement de permettre à chacun d’exprimer ses attentes et d’analyser ensemble la faisabilité des projets. Comprendre avant de juger Un jeune qui exprime le souhait de devenir vidéaste, développeur ou designer ne fait pas preuve d’insouciance. Il capte simplement les signaux d’un monde professionnel plus créatif, connecté et entrepreneurial. Les parents doivent poser des questions, chercher à comprendre les motivations profondes de leur enfant et faire preuve de curiosité au lieu de décréter que ces choix sont dangereux ou « sans avenir ». Des plateformes locales comme PSIE ou encore le site de l’ANPE Bénin permettent d’accéder à des offres d’emploi concrètes dans ces domaines. Ces ressources montrent que les métiers créatifs et techniques ne relèvent plus de l’exception, mais d’une nouvelle norme économique. La posture de co-décision Un bon dialogue repose sur l’écoute, la confiance et la recherche de solutions. Il ne s’agit ni de laisser l’enfant seul face à ses décisions ni de tout choisir à sa place. Les parents ont une expérience de vie précieuse, mais les jeunes possèdent une sensibilité aux réalités contemporaines qu’il faut respecter. En croisant ces deux visions, les décisions gagnent en cohérence. Ce dialogue se construit au fil du temps : pendant les années de lycée, au moment des candidatures post-bac, puis à chaque étape d’évolution du parcours universitaire ou professionnel. Il peut inclure des entretiens avec des conseillers d’orientation, des visites d’écoles, des échanges avec des professionnels. L’EIGB : une structure qui favorise la concertation et l’orientation L’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB), comme d’autre établissement de formation, installée à Cotonou, illustre bien cette approche équilibrée. Elle propose aux familles des journées d’information, des ateliers de découverte des métiers, et des accompagnements personnalisés. L’enfant n’est pas orienté seul : les parents sont associés au processus, ce qui permet d’éviter les malentendus et les rejets. Les formations offertes couvrent des domaines très demandés : design graphique, audiovisuel, web design, communication digitale. Les étudiants acquièrent des compétences concrètes grâce à des travaux pratiques, des stages et des projets professionnels. Les parents, en découvrant l’organisation de ces programmes, gagnent en confiance et soutiennent mieux le projet de leur enfant. Quand le dialogue ouvre la voie à la réussite Un étudiant motivé, compris par sa famille et bien formé a plus de chances de réussir dans la durée. De nombreux jeunes béninois formés à des métiers créatifs ou numériques ont lancé leur propre entreprise ou décroché des postes intéressants dès la fin de leur formation. Au Bénin, un monteur vidéo freelance peut gagner entre 20 000 et 60 000 F CFA par projet, selon le niveau et la clientèle. Un graphiste salarié dans une entreprise gagne en moyenne 150 000 à 250 000 F CFA par mois. Un développeur web, selon ses compétences, peut prétendre à des contrats mensuels de 200 000 à 400 000 F CFA, en freelance ou en startup.  Ces revenus, souvent supérieurs à ceux de certaines filières universitaires classiques, montrent qu’un choix d’étude bien réfléchi, soutenu par un dialogue franc entre parent et enfant, peut conduire à une autonomie rapide et à une réussite durable.

Marché de l’emploi : ce que les parents doivent comprendre pour mieux conseiller leurs enfants

Le marché de l’emploi évolue rapidement, notamment en Afrique francophone où les dynamiques économiques, les avancées technologiques et les besoins sectoriels transforment les opportunités professionnelles. Dans ce contexte, les parents ont un rôle important à jouer pour aider leurs enfants à faire des choix d’orientation plus éclairés et réalistes. Pourtant, beaucoup se réfèrent encore à des repères dépassés ou à des modèles professionnels en déclin. Comprendre les tendances actuelles de l’emploi, les attentes du monde du travail et les nouvelles filières porteuses permet de mieux accompagner les jeunes dans leurs décisions post-bac. Le marché de l’emploi en Afrique de l’Ouest : tendances récentes Dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest, le marché de l’emploi est marqué par un fort taux de chômage des jeunes, une croissance des activités informelles et un déficit de main-d’œuvre qualifiée dans certains secteurs. Au Bénin, par exemple, selon l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD), le taux de chômage des jeunes de 15 à 29 ans était de 14,3 % en 2022. Cependant, ce taux masque des disparités importantes entre zones urbaines et rurales, entre diplômés et non-diplômés, mais aussi entre filières. La demande croît notamment dans des domaines techniques, numériques, agricoles modernisés, ou encore dans les services à la personne. D’après un rapport de la Banque Mondiale de 2023, les métiers liés à l’économie numérique, à la transition écologique, aux télécommunications et à la logistique présentent de solides perspectives d’évolution sur le continent. L’erreur fréquente : viser uniquement les métiers « classiques » Beaucoup de parents conseillent encore à leurs enfants de viser des filières dites « sûres » comme le droit, la médecine, la comptabilité ou l’administration publique. Or, ces secteurs ne garantissent plus systématiquement une insertion rapide ou stable. Les concours administratifs sont de plus en plus sélectifs, les effectifs d’enseignants et de juristes sont saturés, et les longues études universitaires ne débouchent pas toujours sur des postes rémunérateurs. Cela ne signifie pas que ces métiers n’ont plus de valeur, mais qu’il faut désormais les envisager avec lucidité. Il faut alors une intégration des réalités du marché de l’emploi, des innovations dans chaque secteur, et des débouchés réels dans la région. Les secteurs porteurs à connaître Plusieurs domaines sont en forte croissance en Afrique de l’Ouest, en particulier dans les économies émergentes comme celles du Bénin, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire ou du Ghana. Voici quelques exemples de secteurs qui recrutent : Au Bénin, les données issues du site de l’ANPE (Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi) mettent en évidence un besoin croissant de profils formés dans les domaines techniques et numériques, particulièrement dans les villes secondaires. L’importance des compétences transversales Outre les connaissances techniques, les employeurs recherchent de plus en plus des jeunes capables de s’adapter, de travailler en équipe, de communiquer efficacement et de résoudre des problèmes. Ces compétences dites « transversales » ou « soft skills » sont devenues indispensables. Il s’agit notamment de : Un parent bien informé doit donc valoriser ces qualités autant que les diplômes. Encourager les enfants à s’impliquer dans des projets, des stages, des associations ou des formations pratiques constitue un appui bien plus utile que de simples conseils théoriques. Conseiller sans imposer : l’écoute, une clé essentielle Les jeunes d’aujourd’hui aspirent à exercer un métier qui a du sens pour eux, qui valorise leur créativité ou leur engagement. Les parents doivent apprendre à écouter leurs projets, même s’ils ne correspondent pas aux attentes traditionnelles. Plutôt que de décourager un enfant qui veut devenir développeur web, vidéaste ou chef cuisinier, mieux vaut se renseigner sur les perspectives de ces métiers et chercher les formations les plus sérieuses et professionnalisantes. Le rôle de la formation professionnelle : une voie à considérer sérieusement Face aux mutations du marché de l’emploi, la formation professionnelle représente une alternative crédible et efficace aux longues études généralistes. De nombreux jeunes trouvent plus rapidement un emploi après un BTS, un CAP ou une licence professionnelle, surtout lorsqu’ils ont acquis des compétences pratiques recherchées. L’École Internationale du Graphisme du Bénin (EIGB) propose, à Cotonou, plusieurs formations adaptées aux réalités du marché : design graphique, montage vidéo, infographie, photographie, motion design, développement web, communication digitale. Ces cursus allient apprentissages techniques, créativité, stages en entreprise et modules d’entrepreneuriat. Ils s’adressent autant aux bacheliers qu’aux adultes en reconversion. Ce que gagne un jeune actif au Bénin selon sa spécialisation Les rémunérations varient largement selon le secteur, la ville, le niveau de compétence et le statut (salarié ou freelance). Voici quelques indications pour le Bénin, selon des enquêtes locales (ANPE, JobinBenin.com, entretiens de terrain 2023–2024) : Ces données rappellent qu’un métier technique ou digital, parfois moins prestigieux socialement, peut pourtant offrir de bonnes perspectives économiques et d’évolution.